Combien coûte le « quoi qu'il en coûte » ?
Dès le déclenchement de la pandémie, Emmanuel Macron a été très clair : l'État allait prendre à sa charge les coûts engendrés par les conséquences de la crise sanitaire. C'est le « quoi qu'il en coûte » qui a visiblement porté ses fruits car cette politique a permis aux entreprises de rebondir très fortement après la levée des restrictions sanitaires. Bruno Le Maire estime ainsi que l'économie française est sur la « bonne voie » au micro de France Inter.
Le ministre de l'Économie en veut pour preuve le taux de chômage à 8% au second trimestre, ou encore l'activité, qui devrait retrouver son niveau d'avant la crise dès la fin de cette année. Des résultats convaincants qui permettent à la France de revenir sur les bons rails, mais tout cela a un coût. Selon le ministère de l'Économie, les subventions se montent à 80 milliards d'euros (chômage partiel, exonérations de charge, fonds de solidarité), et les prêts à 160 milliards d'euros.
Le ministre de l'Économie en veut pour preuve le taux de chômage à 8% au second trimestre, ou encore l'activité, qui devrait retrouver son niveau d'avant la crise dès la fin de cette année. Des résultats convaincants qui permettent à la France de revenir sur les bons rails, mais tout cela a un coût. Selon le ministère de l'Économie, les subventions se montent à 80 milliards d'euros (chômage partiel, exonérations de charge, fonds de solidarité), et les prêts à 160 milliards d'euros.
Aides ciblées
Ces 240 milliards d'euros, « c'est la facture du quoi qu'il en coûte », a relevé Bruno Le Maire. Et c'est loin d'être terminé puisque des pans entiers de l'économie hexagonale ont toujours besoin de l'aide publique : tourisme, événementiel, restauration-hôtellerie… Les secteurs concernés ont été reçus en début de semaine pour du « cas par cas » : « c'est beaucoup plus difficile à mettre en œuvre, mais c'est plus juste », souligne le locataire de Bercy.
Il se pose aussi la question des disparités géographiques : les dépenses par cartes bancaires des Français ont augmenté de 12% du 23 au 29 août par rapport à l'an dernier. Mais avec des disparités entre les zones touristiques et les autres : la région parisienne a connu un mauvais été. Néanmoins, Bruno Le Maire l'affirme, le pass sanitaire ne ralentit pas la consommation, il ne ralentit pas plus la croissance ou l'investissement.
Il se pose aussi la question des disparités géographiques : les dépenses par cartes bancaires des Français ont augmenté de 12% du 23 au 29 août par rapport à l'an dernier. Mais avec des disparités entre les zones touristiques et les autres : la région parisienne a connu un mauvais été. Néanmoins, Bruno Le Maire l'affirme, le pass sanitaire ne ralentit pas la consommation, il ne ralentit pas plus la croissance ou l'investissement.