Journal de l'économie

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240 milliards d'euros pour le « quoi qu'il en coûte »





Le 31 Août 2021, par Aurélien Delacroix

Le « quoi qu'il en coûte » a rempli son objectif : soutenir les entreprises et les Français durant une crise sanitaire qui a paralysé une bonne partie de l'économie. Mais à quel prix ?


Combien coûte le « quoi qu'il en coûte » ?

Dès le déclenchement de la pandémie, Emmanuel Macron a été très clair : l'État allait prendre à sa charge les coûts engendrés par les conséquences de la crise sanitaire. C'est le « quoi qu'il en coûte » qui a visiblement porté ses fruits car cette politique a permis aux entreprises de rebondir très fortement après la levée des restrictions sanitaires. Bruno Le Maire estime ainsi que l'économie française est sur la « bonne voie » au micro de France Inter

Le ministre de l'Économie en veut pour preuve le taux de chômage à 8% au second trimestre, ou encore l'activité, qui devrait retrouver son niveau d'avant la crise dès la fin de cette année. Des résultats convaincants qui permettent à la France de revenir sur les bons rails, mais tout cela a un coût. Selon le ministère de l'Économie, les subventions se montent à 80 milliards d'euros (chômage partiel, exonérations de charge, fonds de solidarité), et les prêts à 160 milliards d'euros.

Aides ciblées

Ces 240 milliards d'euros, « c'est la facture du quoi qu'il en coûte », a relevé Bruno Le Maire. Et c'est loin d'être terminé puisque des pans entiers de l'économie hexagonale ont toujours besoin de l'aide publique : tourisme, événementiel, restauration-hôtellerie… Les secteurs concernés ont été reçus en début de semaine pour du « cas par cas » : « c'est beaucoup plus difficile à mettre en œuvre, mais c'est plus juste », souligne le locataire de Bercy.

Il se pose aussi la question des disparités géographiques : les dépenses par cartes bancaires des Français ont augmenté de 12% du 23 au 29 août par rapport à l'an dernier. Mais avec des disparités entre les zones touristiques et les autres : la région parisienne a connu un mauvais été. Néanmoins, Bruno Le Maire l'affirme, le pass sanitaire ne ralentit pas la consommation, il ne ralentit pas plus la croissance ou l'investissement.




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